Broutards La FCO-4 complique le commerce
Le commerce est laborieux à Bourg-en-Bresse et Saint-Christophe-en-Brionnais. Les tarifs ont perdu de 0,15 à 0,25 €/kg de carcasse en quinze jours, notamment en broutards de plus de 400 kg et en taurillons. Les mâles légers de qualité ont encore trouvé preneur pour la repousse, car le marché du jeune bovin se tient bien.
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Les autres marchés du Centre sont également très perturbés, avec des reports de volumes et d’acheteurs d’un marché à l’autre. Les exportateurs ne font pas de stock et n’achètent que ce dont ils ont besoin pour une expédition directe. La crainte d’une extension de zonage est dans toutes les têtes.
Le commerce tend à se réguler dans les broutards de moins de 350 kg qui trouvent preneur pour l’Allemagne ou la repousse. La gamme de prix est cependant très variable en fonction des régions et surtout de la concurrence entre acheteurs. Les prix varient entre 2,55 et 2,75 €, voire 2,80 € pour les meilleurs. Les transactions sont compliquées pour les plus de 400 kg. Les charolaises de 400/450 kg se vendent sur les marchés entre 2,40 et 2,50 €.
Les femelles de 300-350 kg préparées pour l’exportation vers l’Italie restent demandées, même si leurs tarifs ont été revus à la baisse, autour de 2,50 €.
Sur les marchés de l’Ouest, le commerce reste tendu. Le recul saisonnier de l’offre atténue la pression des acheteurs pour les bons mâles charolais. La moyenne marchandise est en revanche assez nombreuse, et souvent non-vaccinée, avec des tarifs revus à la baisse.
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